CONTEXTE ☨ pour comprendre où on arrive

la vie entre nos mains

La mutation

L'homme. Depuis la nuit des temps il a toujours été considéré comme le prédateur suprême, l'indétrônable créature au sommet de la chaîne alimentaire, non pas par ses attributs physiques, mais par son intelligence plus développée que tous les autres individus peuplant la terre. Enfin, ça c'est ce qu'il croyait, car en marge de la société, certains individus évoluaient de manière différente des autres humains, développant ainsi des facultés hors du commun, mais à un certain prix. On baptisa ces personnes "mutants".

L'académie

Dans les années '80, un étudiant en génétique, Edward Tanis publia sa thèse sur l'évolution de l'humanité et la réalité de la présence des mutants dans la société. Celle-ci reçu un avis plus que controversé, mais le gouvernement n'eut d'autre choix que de regarder la vérité en face, grâce aux preuves d'Edward. Mais bien entendu, la société n'était pas prête à accepter des individus que l'on pourrait qualifier de "supérieur" aux êtres humains, ainsi un nouveau type de discrimination vu le jour : la "mutaphobie". Entre temps, Edward Tanis, devenu professeur de génétique dans une grande université et après avoir passé plusieurs années à réunir des informations sur les mutants et ayant même pu en rencontrer certains d'entre eux, remarqua que la publication de ses travaux, avait peut-être fait plus de mal que de bien. En effet, ceux-ci devaient à présent faire face à la haine et l'ignorance de ceux qui ne les comprenaient pas et le rejetaient inlassablement.Rongé par les remords, il décida de fonder un refuge pour les mutants, un havre de paix où ils n'auraient plus à subir le rejet des autres et où ils pourraient apprendre à se connaitre et à se familiariser avec leurs dons pour ne pas être un danger pour eux-mêmes, comme pour les autres : l'institut Tanissia.

Chacun son idéal

Très vite, le bouche-à-oreille fit son effet et bientôt la nouvelle se répandit à travers toute la communauté mutante. Même si tous n'étaient pas en accord avec la philosophie de Tanis, beaucoup de mutants décidèrent d'aller à la rencontre de cet homme qui leur tendait la main. L'une d'elle, Hélène de Combigue, une bourgeoise française, accrocha à l'idée d'aider ses semblables et proposa même au Pr Tanis de l'aider dans sa tâche. Son aide ne fut d'ailleurs pas superflue, car l'institut connu un succès tel que Tanis n'aurait pu gérer la situation à lui tout seul. Il s'entendait bien avec Hélène et une relation ambiguë se développa entre eux. Mais leur histoire ne put jamais aller plus loin, car Hélène avait gardé une rancune au fond d'elle-même, une rancune envers les humains qui malgré tous ses efforts et sa bonne volonté ne put jamais s'atténuer. Pire, elle se renforça même avec le temps, assistant avec quelle férocité le genre humain pouvait rejeter des individus pourtant tellement proche de lui. Ainsi, il arriva un moment où la dame de Combigue perdu totalement sa foi en l'humanité et décida de continuer à œuvrer pour les mutants, mais de son côté et avec la force de ses propres convictions. Peu de temps après, l'institut Combiguo ouvrit ses portes à l'autre bout de la ville, prônant des valeurs drastiquement différentes du respect d'autrui et de la tolérance du Pr Tanis ; Pour Hélène de Combigue, c'était la loi du plus fort et l'absence de respect pour le genre humain.

Les 2 instituts auraient pu en rester là, mais c'était sans compter la violence gratuite que prodiguaient les nouveaux élèves de Combigue envers ceux de Tanis. Depuis ce jour-là, la guerre est déclarée entre les 2 camps

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